Huaraz ( 3 091 m)

 

Du jeudi 24 décembre 2015 au 1er janvier 2016

Nous arrivons en ce 24 décembre de bonne heure (5h30) à Huaraz, ayant quitté Trujillo plus tôt que prévu (le 23 au soir) puisqu’il n’y avait aucun bus qui circulait, ni le 24, ni le 25 matin comme soir.

Lorsque nous descendons du bus, il ne fait pas très beau et la pluie est tombée cette nuit… Nous disposons d’un nom d’hôtel repéré sur un blog et décidons donc de nous y rendre. Bien que l’accueil par la gérante du Tambo fût excellent (elle nous a préparé un maté de coca), l’endroit ne nous convenait pas (sombre, humide…). Malgré tout, elle nous amena à un autre hôtel, mais celui-ci ne fera pas l’affaire. Au final, nous verrons 3 autres hôtels avant de jeter notre dévolu sur l’Ozala’s, situé dans les hauteurs de la ville et disposant d’une terrasse permettant d’avoir vu sur les hauts sommets de la Cordillera Blanca, sans parler de la grande pièce à vivre et sa cheminée !!

Cordillera Blanca

C’est un massif montagneux qui s’étend sur 180 km de long et 20 de large, avec 663 glaciers (dont 29 à 6 000 m ou plus), dont le Huascarán (6 768 m), le plus haut sommet des Andes péruviennes, 269 lagunas dont la plupart sont situés à plus de 4 000 m ! Elle doit son nom surtout par la couleur des roches qui la composent : le quartz et les feldspath. La Cordillera Blanca est la chaîne de montagne tropicale la haute du monde. De l’autre côté de la vallée Ilta (où sont situés les principales villes, dont Huaraz (3 100m)), la Cordillera Negra protège ce massif des vents chauds du Pacifique.



Nous passons la journée du 24 à rechercher des agences organisant soit des sorties à la journée, soit des treks de plusieurs jours, notamment le trek du Santa Cruz (4 jours et 3 nuits sous tentes à plus de 4 000 m).

Il y a énormément d’agences (trop), dont certaines font aussi office de salle internet, de photocopie, de vente de portables… celles-ci sont à éviter. Il y a celles indiquées dans les guides (montrek, galaxia…) qui proposent des départs quasiment tous les jours pour le Santa Cruz, mais à un prix tellement bas (moins de 75 € pour 4 jours !) qu’il faut se poser la question de savoir comment elles font pour payer le transport puisque le point de départ est à plus de 3 heures de route, le ou les muletiers qui préparent et démontent en plus les tentes, le ou la cuisinière pour l’ensemble des repas, les repas, le guide, la qualité du matériel. De plus nous ne sommes pas dans la bonne période pour ce type de trek : pluie qui rend difficile la circulation, neige aux cols qui peut les rendre inaccessibles aux mules comme aux marcheurs, sans compter qu’il faut aussi plusieurs jours pour s’acclimater à l’altitude, car sur ce trek passage de col à 4 700 m et campement entre 4 000 et 4 200 m ! Bref il faut bien réfléchir à deux fois pour choisir son agence. Puis, il y a Quechuandes !

Cette agence est tenue par un couple Péruvien-Belge, ce qui favorise l’échange avec les francophones. Dès le départ, Marie nous annonce qu’elle n’a pas de trek à Santa Cruz de prévu (contrairement à d’autres agences qui eux en avaient toujours un pour le lendemain…), que le nombre minimum de participants est de 3, maxi 6/8, que c’est leur agence qui organise de A à Z le trek et que le tarif est d’environ 3 fois celui des autres agences….

Bon, il n’y a plus qu’à espérer qu’au moins une troisième personne s’inscrive ! En attendant, pour ce préparer à ce trek, quelque sorties à la journée nous attendent, histoire de nous acclimater à ces hauteurs (entre 4 000 et 4 700 m)…

Mais ce soir c’est Noël… Le Parque Central est décoré de sapins… sponsorisés… comme à Trujillo. Les gens se pressent pour trouver le dernier cadeau… qui sera bien souvent un panier garni à base de… lait sucré Gloria, bouteille de Coca de 3 l, panetón…

Nous rentrons à notre hôtel vers 22h30, fatigués, nous nous couchons et ce sont les fuegos artificiales tirés à minuit qui nous réveillent. Nous montons sur la terrasse et profitons de ce spectacle tiré aux 4 coins de Huaraz par ses habitants.

Sapins de Noël dans d’autre villes



Laguna Wilcacocha (3 745 m) – 25 décembre 2015

L’intérêt de cette balade, c’est surtout de pouvoir admirer les sommets de la Cordillera Blanca. Après avoir pris un collectivo qui nous a déposé au début du chemin, nous commençons par une petite route qui nous emmène dans un village, puis dans un tournant, on prend un petit chemin sur la droite qui nous mènera plus rapidement vers la lagune, plutôt que de suivre la route… Merci au monsieur qui depuis chez lui nous a indiqué ce chemin, il faut dire qu’il démarre juste en face de chez lui… Mais très rapidement, ce chemin se transforme en zone égout et nous marchons donc au milieu d’un petit ruisseau et d’ordures, accompagnés des cochons…

Bon finalement on arrive à la lagune, après avoir croisé un jeune couple belge qui eux partent pour le Santa Cruz demain… mais avec l’une des agences à bas coût.



Mais il ne faut pas oublier que sur ces hauteurs il y a aussi des personnes qui vivent, cultivent leurs champs dans des conditions extrêmement difficiles.

Puis c’est la descente, malheureusement le chemin se termine sur la vue du río et ses berges polluées…


⊙ collectivo angle Av. Raymondi et calle Huncán – Linea E ou 15 (1 S)

⊙ 1h40 pour la montée – 1h pour la descente



Lagunas Llanganuro (3 800 m) et Laguna 69 (4 700 m) – 26 décembre 2015

Pour cette sortie, nous passons par l’agence Quechuandes, car ces sites sont situés dans le Parque Nacional Huascarán, accessible à partir de Yungay à plus de 2 heures de route de Huaraz. Un bus vient nous chercher de bonne heure (6h) devant notre hôtel. En plus de nous, deux frères péruviens, dont l’un réside sur Huaraz, l’autre sur Lima. Un coréen, puis notre guide Edgar… Comme ce qui coûte cher ce sont les déplacements, dans le même bus il peut se trouver des personnes de diverses agences ne payant pas forcément le même prix mais disposant de la même prestation…

Après avoir roulé vers Yungay et écouté les informations d’Edgar sur la région et ses conseils contre l’éventuel mal des montagnes (soroche), nous arrivons dans cette ville qui a été totalement détruite en 1970 à la suite d’un tremblement de terre et avalanches. Une nouvelle ville a été depuis construite à quelques kilomètres. Nous quittons la route asphaltée pour emprunter une longue piste défoncée qui nous emmène au village Cashapampa où nous prendrons un bon desayuno avant d’entrer dans le Parque nacional. L’entrée  est payante (10 S par jour). Pour notre part nous faisons le pari que nous allons faire le trek de Santa Cruz et achetons donc le pass allant de 2 à 21 jours à 65 S (il y a votre nom, numéro de passeport au dos et à chaque contrôle il faut présenter son passeport). Depuis ce matin le temps n’est pas au beau, de la pluie, des nuages bas. Du coup lorsque nous entrons dans le Parque, la route est entourée de hautes falaises noires dont le haut se trouve dans la brume, donnant à cet environnement un aspect encore plus mystérieux et inquiétant.

 


Puis c’est l’arrivée, toujours en voiture sur les lagunas Llanganuco. La première est la Laguna Hembra (Chinacocha) qui se caractérise par sa couleur turquoise et les arbres Queñuas (écorces rouges) l’entourant.


La seconde un peu plus loin, Laguna Macho (Orconcocha), plus petite.


Après avoir laissé notre véhicule, nous commençons la marche qui doit nous mener en 2 h à la Laguna 69.

La première partie est assez simple, sans réelle montée, le long d’un puissant torrent accueillant tous les autres torrents dévalant sur les côtés, au milieu des vacas et des queñuas. Ensuite ça sera une petite montée en zig-zag pour aboutir à un premier palier et une nouvelle petite lagune.


Ensuite nous atteignons un nouveau palier, gorgé d’eau, de torrents débordants (Edgar, notre guide devra même bouger des pierres pour que l’on traverse) qui doit nous emmener au pied de ces parois rocheuses noires, le chemin menant à la Laguna 69 se trouvant à leur gauche.

Puis c’est l’arrivée au pied de la Laguna 69 (désolé, il n’y a aucun jeu de mot !!), nous aurons mis environ 2 heures, ne ressentons aucun souci d’adaptation à l’altitude, contrairement à notre ami Coréen qui lui depuis le départ souffre le martyr et de plus n’est pas bien équipé (nous lui avons proposé notre k-way mais il a refusé…), mais il a été très bien géré par Edgard, le guide.

Comme pour nous remercier, la pluie s’arrête, le soleil sort, mais le Pisco reste dans sa brume… on ne peut pas tout avoir quand même !!

Pourquoi Laguna 69 ?

Il y a 269 Lagunas de répertoriées dans la Cordillera Blanca. Chacune porte bien sûr un nom Quechua et aussi un numéro… La Laguna 69 ne dispose pas de nom Quechua, car elle n’était pas connu à l’époque… Information d’Edgar notre excellent guide !

 

Après un rapide déjeuner, c’est déjà le retour car il se remet à pleuvoir… La descente ne posera pas de souci (sauf toujours pour notre ami coréen qui se traîne un mal à la tête depuis le début…). Puis, la pluie s’arrête, le temps s’améliore, le soleil est plus présent, les nuages s’écartent des sommets, nous permettant de mieux apercevoir les hauts sommets nous entourant (le mont Pisco derrière nous au pied de la Laguna 69 et le mont Huascarán devant nous durant tout le retour).


Par contre, le retour sur Huaraz s’effectuera sous une pluie diluvienne…


⊙ Bus túristico via l’agence Quechuandes (3h de route pour l’aller – 3h pour le retour- 35 S)

⊙ Edgard, le meilleur guide rencontré à ce jour – très professionnel et passionné

⊙ 2h pour la montée, 1h30 pour la descente



Ruines Willkawaín (3 500 m) et Laguna Ahuac (4 550 m) – 27 décembre 2015

Aujourd’hui au programme, uniquement la visite des ruines Willkawaín, situées à 7 km de Huaraz et accessibles par collectivo. Mais au final cette journée nous verra faire aussi une rando de plus de 12 km pour se rendre et revenir de la Laguna Ahuac…

Nous montons dans un collectivo quasiment plein, des femmes des villages, (dans leur tenue traditionnelle, chapeau, pull, jupe, jupon dépassant), revenant du marché de Huaraz. Dés que nous quittons la ville nous nous retrouvons sur des routes de montagnes cabossées et traversant des petits villages où descendent au fur et à mesure les passagers avec leurs courses. Nous avons fait quasiment tout le trajet face à des pattes de poulet sortant d’un des sacs…

Nous voici arrivés sur le site Willkawaín. Un musée explique sa découverte. Il se compose d’un bâtiment funéraire (Chullpa) de 3 niveaux, accueillant les momies de personnages importants de la civilisation Wari (700 – 1100 A. J.C.), ainsi que des offrandes (présence de céramiques) et des cultes afin d’assurer la prospérité de la communauté.

Un second site est visible à une dizaine de minutes… nous prenons sa direction et lorsque nous apercevons un chemin bien balisé équipé de marches peintes en jaune, nous sommes persuadés qu’il s’agit de l’entrée de celui-ci.

Mais au bout d’un quart d’heure de marche sur ce chemin si bien entretenu, nous nous doutons qu’il ne nous mène pas au second site. Tant pis, nous le continuons apercevant au loin une vieille femme tandis que les chiens qui gardent quelques moutons viennent trop près de nos chevilles. Nous lui demandons où va ce chemin et arrivons à comprendre (elle parlait plus le quechua que le castillan) qu’il se dirige vers une lagune que nous pouvons atteindre en deux heures de marche… Voici donc comment nous nous sommes retrouvés sur un chemin de rando de 12 km environ sans le vouloir…


C’est le temps du retour, le ciel s’assombrit, la pluie menace.

Elle nous rattrape dans la descente et se transforme en grêle. Très vite nous sommes trempés… n’ayant pas prévu cette rando nous n’avons que nos k-way et non nos capes. En 1h30 nous sommes de retour au petit village juste au moment où un collectivo passe. Une demi heure après nous sommes dans notre chambre où une douche chaude sera apprécié.

Nous sommes aussi revenus avec un sac rempli de basura récupéré autour de la Laguna…

 


⊙ collectivo à angle Av. 13 de Diciembre et calle Cajarmaca (1,30 S)

⊙ Site Willkawaín (5 S)

⊙ 2h30 pour la montée, 1h30 pour la descente, et oui la pluie fait courir !!



Laguna Churup (4 450 m) depuis Pitec (3 850 m) : 29 décembre 2015

Après une journée de « rien faire » le 28 décembre, ce mardi 29 décembre, nous nous rendons vers 8h à l’angle de Av. Americas et Av. Gamarra afin de prendre un collectivo qui doit nous emmener à Pitec, point de départ de la rando pour la Laguna Churup. Nous nous entendons avec le jeune chauffeur sur le prix de la course (Pitec n’est pas un village et est situé à 19 kilométres de Huaraz par des routes défoncées de montagne, il faudra environ 1h30 pour y arriver). Comme dans le collectivo tous les passagers présents vont aussi à Pitec, nous leur demandons combien ils payent et c’est… la moitié !! Arrivés sur le site nous payons donc comme tout le monde.

La montée à la Laguna n’est pas très longue (moins de 4 km), il suffit de suivre le chemin très bien balisé (nous sommes dans le Parc national de Huascarán) qui monte droit le long de la crête. Il n’y a qu’à deux endroits où le parcours sera plus accidenté notamment lorsqu’il faudra passer une barre rocheuse. Mais dorénavant ces zones sont équipées de gros câbles pour faciliter le passage.


Mais il ne faut pas oublier qu’à ces hauteurs il y a aussi des femmes et des hommes qui y vivent et cultivent leurs champs.



Ensuite c’est l’arrivée à la Laguna avec le mont Churup (5 493 m) qui lui malheureusement restera dans les nuages, sans doute intimidé !


On attendra vainement que les nuages libèrent le Churup, puis ce sera la descente, par le même chemin donc à nouveau les passages en zones rocheuses.

 

Mais au lieu de revenir sur Pitec et attendre qu’un collectivo passe pour nous redescendre sur Huaraz, nous décidons de marcher vers Luppa puis Unchus car de là nous avons plus de chance de trouver un collectivo… Alors, après avoir traversé un champ gorgé d’eau accompagné de trop près par des chiens, coupé la route en suivant le cours d’eau, rencontré 3 petits papis heureux de parler avec nous, traversé quelques petits villages nous permettant de voir le mode de vie de ceux-ci, nous voici enfin à Unchus après 3 heures de marche, quelques minutes sur la petite place du village et nous voilà de retour à Huaraz.


⊙ collectivo à l’angle Av. Americas et Gamarra (3,5 S)

⊙ un peu moins de 2h pour monter, 1h pour redescendre à mi-chemin, 3h pour atteindre de là Unchus

⊙ collectivo Unchus-Huaraz (2,5 S)



Glacier Pastoruri (5 050 m), 30 décembre 2015

Aujourd’hui, nous partons pour l’un des grands classiques de Huaraz, le glacier Pastoruri. Une fois de plus, nous achetons le trajet auprès de Quechuandes et c’est un grand bus túristico qui vient nous chercher devant notre hôtel, ensuite devant d’autres hôtels…Avec ce type d’expédition, toutes les agences de la ville se réunissent afin de faire partir l’ensemble des participants dans un ou plusieurs bus. Donc là aussi, il est possible de trouver des personnes qui ne paient pas le même prix pour au final la même prestation…

Nous sommes arrêtés au bord d’une place où est située l’une des « principales » agences de la ville lorsque nous voyons monter dans le bus, le groupe de jeunes français déjà rencontrés à Salento, en Colombie : Chloé qui travaille à Quitó, Alex et Théo (Théo croisé également à San Agustín, toujours en Colombie) ainsi qu’une de leur copine ! Sympa de croiser comme cela d’autres voyageurs, permettant d’échanger des conseils sur ce qui a été fait par les uns et les autres… Après pas mal d’attente, le bus prend enfin la direction du glacier, situé à 70 km dans le sud du Parc national de Huscarán. Un « guide » accompagnateur nous explique le déroulement de la journée, après avoir fait plusieurs tests de micro… pour finalement terminer ses explications en forçant la voix au milieu du bus…

Premier arrêt dans un « restaurant turisticó » pour à la fois commander son almuerzo lors du retour vers 16h… et pour boire un « mate de coca » car le glacier est quand même à plus de 5 000 m !! même si on y arrive principalement par la route… Dire que certaines agences proposent cette journée en guise d’acclimatation au trek de 4 jours de Santa Cruz…

Après quelques kilomètres dans la vallée, nous entrons enfin dans le Parc national (10 S l’entrée, mais nous nous disposons du pass 21 jours achetés lors de la journée Laguna 69).

Là le paysage change du tout au tout, et divers arrêts sont prévus avant l’arrivée à la base du glacier.

L’un des points forts de cette journée, c’est la possibilité d’approcher les plantes gigantesques Puya Raimondi. Cet arbre peut atteindre 12 mètres de haut, ne poussant qu’entre 3 700 et 4 200 m d’altitude dans certaines zones isolées des Andes. Mais surtout, il fleurit une seule fois sur sa durée de vie de 100 ans (entre mai et juillet) pour ensuite mourir peu de temps après.


Le bus reprend sa route et environ 3 h après notre départ de Huaraz, nous atteignons le chemin qui va nous mener en 40 petites minutes à la base du glacier…

Nous passons environ 1 heure sur le site profitant à la fois de ce spectacle naturel, mais aussi en danger * et du spectacle des touristes…

Il y a quelques années, on pouvait même marcher sur le glacier !

* Pour en savoir plus sur la régression des glaciers :

http://www.actulatino.com/2014/10/17/perou-la-fonte-des-glaciers-est-a-l-origine-de-l-apparition-de-1000-nouveaux-lacs-d-altitude/

Sur le chemin pour revenir au bus, il commence à faire un peu froid en ce début d’après midi mais cela ne nous empêche pas d’admirer l’environnement montagneux de cette zone, ni lorsque nous serons dans le bus pour sortir du parc.



⊙ Agence Quechuandes (35 S)

⊙ Notre bus túristico



Laguna Llaca (4 450 m), 31 décembre 2015

Aujourd’hui, c’est en taxi que nous nous rendons à cette lagune, accompagnés par Lana et Brian, un couple canadien d’enseignants expatriés (ils sont actuellement en postes au Brésil et voyagent durant 3 semaines au Pérou), arrivés hier à l’Olaza’s hôtel.


Bien que les paysages soient toujours impressionnants, cette sortie nous à un peu déçu. Beaucoup de temps en taxi (quasiment 2 heures), une fois arrivé sur place il n’a fallu qu’une petite demi-heure pour marcher jusqu’à la Laguna. À cela, le mont Vallunara (5 686 m) est resté caché dans les nuages.

De retour au taxi qui nous attendait, nous avons décidé de marcher un peu afin de profiter encore plus du paysage et pour Lana d’observer avec ses jumelles les nombreux oiseaux.


⊙ taxi pour se rendre à la Laguna : 45 S par personne

⊙ très belle rencontre avec Brian et Lana


 


 

Ce soir c’est le 31 décembre. On ne pourra pas passer le réveillon dans des tentes à plus de 4 000 m d’altitude puisqu’aucun départ pour le trek de Santa Cruz n’a pu se réaliser avec l’agence de Marie (Quechuandes). On passera une agréable soirée avec Brian et Lana en pensant fort à nos familles, amis et connaissances..

(pour lire un autre article sur ce séjour à Huaraz, cliquez ici)


⊙ bus Trujillo – Huaraz (Movil Tour), départ 22h20, arrivée 5h30 (65 S)

⊙ hôtel Olaza’s



À venir… des cebiche à gogo



 

6 réflexions sur “Huaraz ( 3 091 m)

  1. Je suis contente que vous n’ayez pas souffert du mal de l’altitude, durant ces randonnées, vous avez pu bien profiter de ces merveilleux paysages et vraiment la couleur turquoise est incroyable !
    Luc ôte moi d’un doute: les vaches péruviennes ressemblent bien aux nôtres. 😁
    Gros bisous 😍

    1. Oui on a vraiment apprécié de ne pas avoir le mal des montagnes, on avait déjà presque passé 10 jours dans la région de Chachapoyas qui se trouvent en moyenne montagne… ça nous a aidé. Ces vacas ressemblent aux nôtres mais on en a aussi croisé qui ressemblaient à des vaches indiennes…
      Nous sommes depuis hier sur Arequipa et sa très belle église, Plaza des armas, ses rues pavées. On essaye de faire un trek dans le cañon de Cotahuasi… le plus profond du monde…
      Gros bisous

Répondre à Chantal Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.