Du vendredi 16 au lundi 19 octobre 2015

Ciudad Perdida est un site archéologique d’une ancienne cité de la Sierra Nevada de Santa Marta. Elle est supposée avoir été fondée vers 800 ap. JC, soit 650 ans plus tôt que Machu Picchu. Ciudad Perdida ou Ciudad Teyuna était le centre d’un réseau de villages habités par les Indiens Tayronas et abritaient entre 2 000 à 8 000 personnes. Leurs ouvrages en pierre est le témoignage du haut niveau de technologie de cette civilisation car en disposant les pierres plates de façon savante ils évitaient ainsi que le ruissellement des eaux ne viennent saper les fondations. Cette population fût chassée par les Incas… Aujourd’hui environ 30 000 indigènes descendants des Tayronas, appartenant aux quatre ethnies Kogi, Arhuaco, Kakuamo et Wina y vivent encore.

(Sources : entre autre Le petit Futé 2014)

• Jour 1 (4h de marche)

Départ de Santa Marta, on a rendez-vous à 8h30 à l’agence Magic Tours, l’une des 4 agences proposant le trek. Enfin, 8h30 heure colombienne, c’est à dire qu’il est environ 10h lorsque nous montons dans la jeep qui nous emmènera au village Machete Pelao… Arrivée vers 12h… pour un repas à base de poisson… Finalement, nous commencerons à marcher vers 13h… sous un soleil et une chaleur torride…

Quelques instants après notre départ, nous passons un point de contrôle de l’entrée sur la zone tenu par les descendants des Tayronas car à l’agence on nous a donné un « passeport » nous permettant l’accès.

Pour l’instant, le chemin est assez facile, assez large, mais il va très vite changer, comme la végétation autour de nous.

Puis c’est l’arrivée sur le premier lieu d’hébergement, des cabañas surgissant de nulle part.

Il est environ 17h, la nuit commence à arriver et après avoir pris « possession » de notre couche, nous filons vers les piscinas natureles se trouvant un peu plus bas et c’est quasiment dans le noir que nous sautons d’un rocher dans le Río Buritaca qui nous accompagnera durant tout ce trek…

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• Jour 2 (7h de marche)

Réveil vers 5h du mat après une nuit reposante, bercée au son du Río et des différents bruits de la forêt environnante… Après un desayuno préparé comme tous les repas par Elisabet, notre groupe se met en marche, sous la direction de José García notre guide.

 

 

 

 

Nous sommes encore dans des zones assez plates, puisque nous passons d’un plateau à un autre.

Puis nous attaquons des chemins de plus en plus difficiles, rochers, racines, humidité… longues montées, que ce soit pour nous ou pour les mules qui transitent de cabaña en cabaña chargés de la nourriture des différents groupes réalisant le trek.

Village Arhuaco

Au détour d’un chemin à nouveau dans une zone assez plate, nous longeons un village Arhuaco. Grace aux relations entre les guides et ces villageois, il nous sera possible de rencontrer les enfants, les adultes eux participants à une réunion.

L’un des enfants du village (un petit garçon reconnaissable au fait qu’il porte un petit sac, tandis que les filles portent de longs colliers) nous accompagnera un petit bout de chemin, jusqu’au Río où nous rencontrons encore 3 enfants lavant des affaires…

De cette rencontre, qui est dans le vrai ? Ces enfants, qui dans la tradition Tayrona accepte le troc proposé par le guide : des petits pains contre des photos ? Ou nous, qui avec nos appareils photos avons « mitraillé » comme des fous ?

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Après un arrêt repas à la Cabaña 2 où nous dormirons à la fin du jour 3 (c’est bon vous suivez 😕), le paysage n’est plus du tout comme hier, la forêt est de plus en plus dense et nous traversons souvent le Río, soit à pieds nus, soit par des ponts…

Fin de l’étape, nous arrivons à la Cabaña 3 et c’est vite devenu un rituel, nous déposons des affaires pour « réserver » nos couches (puisque les Cabañas sont partagées par toutes les agences proposant le trek) et nous filons prendre une douche à l’eau du Río : bien fraîche mais tellement revigorante après une journée baignant dans l’humedat et la sudor… Tandis qu’avant le repas, Aaron canadien professeur d’anglais à Beijing payera à nouveau sa tournée d’Aguila.

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• Jour 3 : à l’assaut de la Ciudad Perdida (7h de marche)

Hier, comme pour nous galvaniser, c’est au chant de « La Bamba » que notre guide Josė García nous a préparé à cette étape. En effet, réveil à 5h pour un départ vers 6h et au bout d’une demi heure de marche, le Río Buritaca nous demande à nouveau de le traverser avec précaution, car le courant est assez fort. Sinon, possibilité de prendre le « tèlefirico » d’à côté :

Puis nous voilà devant les 1 200 marches qui doivent nous mener de 900 mètres à 1 200 mètres lorsque nous serons tout en haut de la cité.

Les vestiges de la cité (en tout cas ceux qui ont été restaurés !!) s’étendent à ce jour sur une trentaine d’hectares et il existe 3 zones délimitées :

• la Gallera
• Eje central
• El canal

Cette cité a été fondée sur une soixantaine d’années mais durant mille ans ne cessa de s’agrandir. La disposition des terrasses et des plateformes révèle une organisation socio-politique très hiérarchisée, puisque l’emplacement des maisons et leurs dimensions étaient établis en fonction du statut social. Cette communauté troquait ses récoltes (manioc, banane, maïs, coton…) avec les autres communautés indigènes des côtes contre du poisson ou du sel.

Passage devant un rocher servant de sacrifices humains (personne handicapée, le jumeau sorti en seconde positions…), devant la « prison », un trou dans le sol dans lequel le prisonnier était placé et recouvert ensuite d’une immense pierre plate. Puis la « piedra mapa », une pierre sur laquelle était gravé une carte de la région et notamment un point indiquant l’emplacement d’une seconde cité… non encore retrouvée à ce jour !

Un second escalier nous attend afin d’accéder à la zone des plus grandes terrasses, là où se concentrait le pouvoir politique et religieux :

Les deux anneaux de la terrasse supérieure, les Casas Marias, étaient le lieu de réunion et de réflexion. La plus grande pour les hommes, l’autre pour les femmes (sic).

Nous sommes restés longtemps sur place, profitant du paysage, du calme de l’endroit de la rencontre avec le Mano, le chef de la Ciudad. Puis il a fallu reprendre le chemin inverse pour rejoindre en 6h la Cabaña 2, lieu de notre dernière nuit dans la Sierra Nevada.

Le soir, au repas, Felipe nous a sorti de son sac de l’Aguardiente, l’anisette de la Colombie, qui se boit pur ou avec un peu de citron.

Jour 4 : Retour à Machete Pelao (6h de marche)

Pour cette 4ème et dernière journée de marche, le groupe se met doucement en route, chacun partant à son rythme, puisque nous reprenons le même chemin que le jour 1.

 

Nous arrivons vers 12h/12h30, la partie anglo-saxone de notre groupe est déjà là et à aussi pris de l’avance sur les bières… Puis quelques instants après ce furent Felipe et Leydi qui arrivèrent sous nos applaudissements, car depuis deux jours Felipe marche en ayant un genou en vrac… Ce ne sera pas le seul, car dans les différents groupes que nous avons croisés il y avait quelques personnes finissant avec des bandages aux genoux…

 

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Miam miam et glouglou

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Magic Tour – à côte de la Catédral Blanca de Santa Marta
Guide : Josè Garcìa
Cuissinière : Elisabet

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• Pour en savoir plus sur les kogis.

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