Quitó

 

Du lundi 30 novembre au 2 décembre 2015

Arrivé au Terminal de Tulcàn, deux/trois personnes nous demandent où nous allons et quasiment sans rien faire nous voici assis dans un bus pour Quitó censé arriver vers 16h/17h.

Sur la route reliant la capitale, de très gros travaux d’investissements routiers ont eu lieu récemment et nous roulons régulièrement sur des 2×2 voies. Par contre, pour entrer sur Quitó des travaux sont présents, associés à un flux de véhicules impressionnants et il nous faudra au moins 1 heure pour atteindre le Terminal final, vers 18h30.

A la sortie du bus, nous nous trouvons avec un jeune américain et décidons de prendre ensemble un taxi « officiel » après avoir décliné l’offre d’un taxi « non officiel » !

Celui-ci dépose l’américain a son hôtel (où il y travaille) et nous dépose ensuite au notre, le Casa Bambu. Nous ressortons pour essayer de manger un peu. Mais dans le coin, aucun petit resto, alors nous décidons d’acheter des pâtes et de se faire un peu de cuisine, car le Casa Bambu est une sorte d’auberge de jeunesse avec cuisine et terrasse donnant sur la ville.


Ce mardi 1er décembre matin, nous nous rendons dans l’agence qui commercialise les vols pour les Galapágos. Mais le prix proposé pour le vol aller/retour (500 $) plus l’ensemble des prestations (hébergements, taxe du parc national, les transports d’île en île) à prévoir nous font prendre avec regret la décision de renoncer à s’y rendre, pour la seconde fois pour Chrys !, alors que moi j’ai eu la chance d’y aller… en 1992 !

Centro Historico

Direction le centre historique de la ville qui est vraiment agréable, beaucoup de bâtiments coloniaux, de bâtiments religieux, de rues en pentes (Quitó est entourée de monts et de volcans)… mais aussi beaucoup de circulation.


El  Panecillo

C’est une des nombreuses collines entourant Quitó avec à son sommet la statue Virgen de Quitó réalisée par l’artiste espagnol Matorras en 1976.

Plusieurs possibilité pour s’y rendre, soit à pied, soit en bus (si vous trouvez le point de départ), soit en taxi (3$). En haut vu sur les quartiers Nord et Sud de la ville, mais également les nombreux volcans l’entourant (Cotopaxi, l’Antizana, le Cayambe et le Pichincha).


Au programme de ce 2 décembre, la visite du Muséo de Arte Precolombino Colonial Moderno. Ce musée est en fait la maison du peintre équatorien Oswaldo Guayasamin. Il a fait don de cette maison et de toutes ses oeuvres, en 1976 en créant la Fondation Guayasamin.  En 1996, il lance le projet « la capilla del hombre » en hommage aux peuples latinoamericains (leurs souffrances, leurs luttes…). Malheureusement, il ne verra jamais ce projet, puisqu’il est décédé en 1999.

Un grand merci à Chrys de nous avoir fait découvrir ce musée, car il est situé sur les hauteurs de la ville, à l’écart du circuit touristique (il n’est même pas mentionné sur la carte touristique de la ville) et qu’il faut marcher au moins 20 minutes depuis l’arrêt de bus et que ça monte !! Rappel, Quitó est à 2 850 mètres, soit la seconde capitale la plus haute du monde !!!

Pour en savoir plus : http://www.guayasamin.org

Il est interdit de prendre des photos à la fois dans la maison et dans la Capilla del Hombre.


En quittant ce bel endroit, nous avons eu la chance de pouvoir voir le Cotopaxi dégagé et d’autres volcans…

Le Cotopaxi (5 897 m) est entré en éruption au mois d’août dernier, pour la première fois depuis 75 ans. Il est considéré comme l’un des volcans actifs les dangereux du monde.


Ce soir, nous quittons Quitó et l’Équateur, direction le Pérou. Pour cela, nous nous rendons au Terminal, situé à plus d’une heure de notre hôtel. Après un rapide repas avalé nous nous rendons dans la zone de départ pour attendre le bus qui doit nous emmener à Huaquillas. Le départ est prévu à 19h45, le bus n’est pas encore là… 19h45 arrive, mais toujours pas notre bus. Bon, on se dit qu’on commence à avoir l’habitude, car à chaque fois que l’on a pris un bus de nuit ils ne sont jamais parti à l’heure ! 20h, 20h15, 20h30… toujours aucun bus et les personnes présentes commencent à s’inquiéter. Puis une personne arrive pour nous annoncer que le bus… n’arrivera pas !!! On n’a pas bien compris les raisons, évoquant une agression ?

Bon, ok mais on fait quoi en attendant ? Puis on nous annonce tout tranquillement qu’il y aura un bus qui partira à 21h et qu’il suffit de se faire changer le billet au guichet. Sans bousculades et énervement, tout le monde se retrouve en file indienne devant le guichet à se faire changer son billet !!

21h le second bus est bien là mais avant de monter, fouille du sac et de chaque personne, car il y aurait eu, dans le passé, déjà des agressions à l’intérieur de bus !!! Et bien, ça promet le trajet vers la frontière avec le Pérou !!

 


⊙ Casa Bambu, Fray Vicente Solano, Quitó


À venir… Passage à pied de la frontière Ecuador- Perú

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