Eje cafetero

Pour notre part, nous avons préféré privilégier 3 villages, deux en amont de la zone : Aguadas et Salamina, puis un en plein coeur de cette région : Salento. Tous ces villages sont organisés autour du parque principal et son église (templo). Le temps est y rythmé par l’arrivée des busetas reliant les villages entre eux, des chivas (ces anciens camions de toutes les couleurs) descendants des montagnes, des jeep Willy transportant les sacs de grains de café…. Qu’il est agréable d’observer cette vie, assis à l’un des cafés au coin du parque, à boire enfin un bon café accompagné du gâteau de la région, le Pionono. On a l’impression d’être l’un de ces petits vieux assis sur des bancs leur tête portant fièrement le sombrero Aguadeño originaire d’Aguadas…


Museo del sombrero (Aguadas)


Des rues paisibles entourées de montagnes

Parque et Templo


Visite d’une finca de café

Bon, comme on est dans la région du café une visite d’une Finca productrice de café s’impose et devrait être une nouvelle occasion de boire un bon café. Nous descendons le chemin qui passe devant Yambolombia et une petite demie-heure après nous voici sur les terres de la Finca El Ocaso. C’est une visite guidée qui commence à chaque heure et notre guide nous propose soit une visite en anglais, soit en espagnol ! Comme nous sommes les premiers nous demandons que la  visite se fasse en espagnol…

Nous voilà donc tous parti (3 français et 2 anglais en plus de nous) dans la Finca à entendre les diverses explications d’élaboration du café, depuis sa plantation à la récolte. Il faut 4 ans pour qu’une plante de café atteigne sa taille maximale pour fleurir. Une fois les fruits rouges, ils sont cueillis à la main et placés dans des petits paniers. Ensuite ils passent dans une machine à dépulper afin de séparer le grain de la peau. Les grains fermentent dans des conteneurs durant 24h avant d’être lavés. Ils seront ensuite étendus sur des terrasses en plein air afin de sécher au soleil. Des petites mains (souvent des femmes) feront ensuite le tri afin de ne conserver pour l’exportation les meilleurs grains, tandis que ceux de seconde zone seront consommés dans tout le pays, notamment en tinto. C’est pour cette raison que l’on boit du mauvais café en Colombie !!

Donc nous aussi nous avons joué au récolteur de café et nous nous sommes enfoncés parmi les denses caféiers à essayer de trouver les fruits rouges prêts â être cueillis… mais le résultat n’était guère lourd et heureusement qu’au moment de la dégustation, un paquet complet nous attendait sinon à 7 nous n’aurions pu faire que 2 tasses !!

 


Du norvégien pour dialogue

Nous sommes tranquillement en fin de journée à Yambolombia, lorsque débarque un grand gaillard et son vélo ! Lors de la soirée nous apprendrons qu’il est norvégien et envisage de descendre toute l’Amérique du sud à vélo !! Et c’est à de moment là où j’ai sans doute vécu un beau moment de mondialisation, lorsque (désolé j’ai oublié son nom) une singapourienne, professeur d’anglais à Cartagéna (donc parlant aussi espagnol) a échangé avec lui en… norvégien !!! Pour la simple raison que son boy friend est… je vous le donne en mille… norvégien !!


Miam miam et glouglou


⊙ Medellin – Aguadas : buseta 11h30 du Terminal Sur, arrivée vers 16h ($ 25 000)

⊙ Aguadas – Salamina (via Pacora), buseta 8h30, arrivée vers 11h ($ 18 000)

⊙ Salamina – Manizales, taxi (car moins cher que le buseta) à 8h, arrivée vers 10h ($ 20 000)

⊙ Manizales – Arménia via Pereira, le bus nous laisse à un croissement 5 km avant Arménia ($ 18 400)

⊙ Buseta pour Salento, 12h30, arrivée vers 13h à Salento ($ 2 000)

Aguadas : hotel Colonial (le meilleur rapport qualité/prix à ce jour)

Salamina : hotel Colonial (et oui, même nom)

Salento : yambolombia (notre coup de coeur !)


 

 

 

2 réflexions sur “Eje cafetero

  1. J’ai lu et commenté « la région du café  » à papi…. Il se verrait bien assis au  » parque  » sous un sombrero et profiter de ce moment avec vous.
    Il dit aussi que vos reportages manquent d’artisans ou d’artistes, en avez vous rencontré ?
    peut-être des idées pour la suite…..
    Allez plein de bises et bonne route. !

    1. C’est sûr, être avec papi à Aguadas aurait été sympa !! Le seul artiste que l’on ai vu c’est Botero… on n’en croise pas franchement, sauf à Tierradentro (pas encore sur le blog) mais ceux-là datent de 800 av JC lorsqu’ils ont peints les grottes funéraires…
      Gros bisous…

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